Le château de Cany est une demeure du XVIIᵉ siècle de style Louis XIII qui se dresse sur le territoire de la commune française de Cany-Barville, dans le département de la Seine-Maritime, en région Normandie. Le château, propriété privée, est inscrit au titre des monuments historiques.
Le château de Cany est une demeure du XVIIe siècle de style Louis XIII qui se dresse sur le territoire de la commune française de Cany-Barville, dans le département de la Seine-Maritime, en région Normandie.
Le château, propriété privée, est inscrit au titre des monuments historiques.
Localisation
[Le château est situé sur la commune de Cany-Barville, dans le département français de la Seine-Maritime.
Historique
À l'origine, la terre de Cany, siège d'une seigneurie pendant l'époque ducale, puis réunie au domaine royal passa en 1370, par voie d'échange aux comtes d'Alençon. Acquise en 1598 par Adrien de Bréauté, elle échoit en 1634 à Pierre Le Marinier, le commanditaire du château actuel[1],[note 1]
Le château a été construit entre 1640 et 1646[2], sur commande de Pierre Le Marinier, un parlementaire de Rouen, sur des plans attribués à François Mansart. En 1683, Balthazar Le Marinier, conseiller au Parlement de Normandie, cède le château à son beau-père, Pierre de Becdelièvre, marquis de Quevilly et dont les deux fils furent successivement propriétaire du château : Claude, président à mortier du Parlement de Normandie, puis, Louis de Becdelièvre, conseiller au même parlement[3].
Le château, doté en 1760 par l'architecte parisien Chaussard de vastes dépendances et de pièces d'eau, traverse la Révolution sans dommage[4] grâce à Armande de Beccdelièvre qui le mit à l'abri de la saisie[5], puis passe par alliance à la fin du XVIIIe siècle à Anne-Christian de Montmorency-Luxembourg[6].
Au XIXe siècle, le domaine est la possession du comte d'Hunolstein[3].
Jusqu'en 2006, il a été le théâtre du concours annuel d'attelage de l’école Jeanne-d’Arc[7].
En 2012, il appartient à Laure Normand, fille du comte Antoine de Dreux-Brézé, lui-même petit-fils du comte d'Hunolstein[3].
Description
Le château proprement dit est isolé sur un terre-plein rectangulaire bordé de balustrades en pierre et ceint de douves alimentées par la Durdent. Il se compose d'un grand Corps de logis de forme rectangulaire de 10 m sur 45 m, flanqué de deux ailles saillantes, sur trois niveaux, et totalise environ 1 300 m2 habitables. Il est bâti de briques, de pierres calcaire et de grès, et est couvert d'une toiture en ardoise.
Il est précédé d'une vaste cour bordés par deux longs corps de communs symétriques, abritant les écuries et remises à voitures, avec en prolongement, et détachés, deux gros pavillons abritant la chapelle et l'ancien chartrier[3].
À l'intérieur, le château a conservé intact le décor et le mobilier de ses appartements[4].
Le parc
[Le parc à l'anglaise de 50 hectares a été réaménagé par le prince Édouard de Montmorency-Luxembourg, sous Louis-Philippe[5].
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